Histoire du dé à jouer

Description

“Autour du jeu, nous sommes tous égaux…Rois, nobles, ecclésiastiques ou laïcs, hommes ou femmes, nous sommes tous des joueurs et des partenaires, quels que soient notre rang ou notre sexe”. Cette citation du Roi Alfonso X, « el sabio », (dit « le Sage »), montre déjà l’importance du jeu au moyen Âge. En effet depuis l’antiquité le dé a toujours fait partie des objets possédés par l’ Homme. Lui aussi a évolué durant les siècle.  Émergeant d’un vaste panorama évolutif, culturel, social, le dé apparaît aussi ancien et actuel que le monde. Riche d’une histoire qui a connu beaucoup d’aléas, il est intimement lié à l’évolution des jeux de société antiques, parmi les quels nous retrouvons « Senet », « Jeu d’Ur », « Duodecim Scripta ».

En effet, il existe de nombreuses variations des dés à jouer. Les premières concernent le nombre de faces du dé : octaèdres, icosaèdres, dodécaèdres qui sont des variantes du classique dé à 6 faces et sont particulièrement prisés  dans le cadre de partie de jeux de rôle. Avant de connaitre sa morphologie à 6 faces et plus, il fut osselet, coquillage, caillou, instrument biface, « ou simple version du…bout de bois… »…le dé nous rejoint de façon ludique par toutes les formes possibles, depuis les temps anciens jusqu’à nos jours.

Claire Cattant est l’auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet du jeux, et collabore avec l’atelier des jeux et dés médiévaux.

ISBN : 978-2-9536268-5-8 – 130 pages